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démocratique du Congo 
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Histoire de la RD Congo Congo précolonial(-1867) 
Colonisation du Congo(1867-1885) 
État indépendant du Congo(1885-1908) 
Congo belge(1908-1960) 
1ère République 
Indépendance (1960-1965) 
2ème République 
Zaïre (1965-1996) 
Première guerre du Congo 
(1996-1998) 
Deuxième guerre du Congo 
(1998-2003) 
Gouvernement de transition 
(2003-)  
Articles connexes : 
Divisions administratives 
de la RD Congo  
Sommaire [masquer] 
1 Préhistoire, Moyen Âge et colonisation  
2 Colonisation belge  
2.1 Propriété du roi Léopold II  
2.2 Le Parlement reprend le Congo des mains du roi  
3 Indépendance  
3.1 Prise de pouvoir de Mobutu  
3.2 Régime de Mobutu  
3.2.1 Zaïrianisation  
3.2.2 Alliés occidentaux de Mobutu  
3.3 Chute de Mobutu  
3.3.1 Situation au Congo  
3.3.2 Arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila  
4 République Démocratique du Congo  
4.1 Assassinat de Laurent-Désiré Kabila  
4.2 Arrivée au pouvoir de Joseph Kabila  
4.3 Accords de paix : la réunification du Congo  
5 Bibliographie  
 
 
 
 
Préhistoire, Moyen Âge et colonisation 
Article détaillé : Congo précolonial 
 
La zone qui porte aujourd’hui le nom de République Démocratique du Congo est peuplée depuis 10 000 ans environ. Des Bantous venus de l’actuel Nigeria vinrent s’y installer aux VIIe et VIIIe siècles. 
 
Les grands royaumes se forment de cette période à l’invasion portugaise, qui voit ces royaumes éclater sous l’impulsion de la traite et l’émergence de nouveaux rapports de force. Ceux-ci déboucheront sur la colonisation. 
 
La domination et l’exploitation officielle par les Européens durèrent des années 1870 jusqu’à nos jours, avec interruptions sous Lumumba/Kasa-Vubu, puis sous L. D. Kabila. La première carte européenne de la région est due à l’explorateur portugais Cada-Mosto (XVIe s.). Celle du découpage est due à Henry Morton Stanley, qui l’a préparée à recevoir les colons européens. Le Congo fut remis au roi Léopold II de Belgique au cours de la Conférence de Berlin de 1885 (conférence au cours de laquelle l’Afrique est déclarée res nullius, c’est-à-dire chose n’appartenant à personne, ce qui permet aux Européens de se servir officiellement et sans scrupules). 
 
 
Colonisation belge 
Article détaillé : Colonisation du Congo 
Propriété du roi Léopold II 
Article détaillé : État indépendant du Congo 
 
Le roi fait du pays sa propriété privée et lui donne le nom d’État Libre du Congo. Dans cet État prétendu libre, la population locale devait récolter pour le compte du roi du caoutchouc, un marché en expansion en raison de la croissance du nombre de pneus fabriqués à partir du caoutchouc. La vente de ce caoutchouc fit la fortune de Léopold, qui fit construire de nombreux bâtiments à Bruxelles et Ostende en son honneur. 
 
Au cours de la période 1885-1908, entre 5 et 15 millions de Congolais furent assassinés par des mercenaires travaillant pour le compte du roi des Belges. Il y eut cependant des protestations, notamment de la part de l’écrivain Mark Twain, du diplomate britannique Roger Casement, dont le rapport de 1904 condamnait les pratiques en vigueur au Congo. 
 
 
Le Parlement reprend le Congo des mains du roi 
Article détaillé : Congo belge 
 
En 1908, le Parlement Belge s’inclina devant la pression internationale, afin de préserver les dernières parcelles de leur prestige européen. Dès lors, le pays devint le Congo Belge, dépendant non plus du roi mais du Royaume : le changement fut infime, et on inculqua désormais aux Africains des inepties dès leur plus jeune âge, à savoir que Léopold était un bâtisseur qui les avait tirés de l’esclavage et du sous-développement. L’État belge prolongea aussi sa campagne d’abrutissement et d’aliénation des populations, eut recours au fichage ethnique et à des méthodes d'apartheid ainsi qu’à la fabrication d’ethnies artificielles à cette fin, qu’intégrèrent les populations à travers l’enseignement catholique belge. 
 
De nombreuses personnalités de tous les peuples d’Afrique, du Congo se dressèrent contre cette oppression dès son origine. C’est l’exemple de Nzinga Nkuwu, Mpanzu a Nzinga, plus tard de Kimpa Vita jusque Simon Kimbangu. Tous firent les frais dans leur intégrité physique, de la domination blanche. 
 
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la petite armée congolaise remporta un certain nombre de victoires sur les troupes italiennes en Afrique du Nord. 
 
 
Indépendance 
Article détaillé : Crise congolaise 
 
Le Congo obtint son indépendance le 30 juin 1960, après une décennie de luttes politiques. La Belgique finit par se retirer, craignant une guerre d’indépendance semblable à celle qui sévissait encore en Algérie. Patrice Lumumba et d'autres congolais jouèrent un rôle capital dans l'accession à l'indépendance. 
 
Quand la République du Congo naquit, en juin 1960, Lumumba en fut le Premier Ministre et ministre de la Défense. Peu de temps après l’indépendance, l’armée, toujours commandée par des officiers belges, se rebella après la déclaration d’un général belge qui disait que « les choses n’allaient pas changer juste à cause de l’indépendance ». La révolte militaire persista, jusqu’à ce que le président Joseph Kasavubu et Lumumba aient remplacé les officiers belges par des Africains, ce qui eut pour résultat le départ d'un grand nombre de Belges et, par suite, un effondrement de l’administration de la jeune nation. 
 
Le gouvernement belge envoya de nombreuses troupes pour protéger les ressortissants belges, et Lumumba demanda l’aide des Nations unies. Ces dernières envoyèrent des troupes pour rétablir l’ordre ; elle furent largement soutenues par les États-Unis, qui considéraient Lumumba comme un communiste et voulaient éviter par tous les moyens que le Congo tombe entre les mains de l’URSS. 
 
Dans le même temps, la riche province du Katanga déclara son indépendance. Une opération militaire menée en août 1960 pour rappeler à l’ordre la province de Kasai, qui avait fait sécession, avait échoué. Lumumba demanda à l’ONU la permission de reprendre le contrôle du Katanga, mais quand les Nations Unies eurent essayé de faire comprendre à Lumumba qu’elles étaient une force de maintien de la paix neutre et qu’elles ne pouvaient partir en campagne contre une province qui avait fait sécession, Lumumba demanda de l’aide à l’URSS. Il l’obtint et s’en servit. Pour le président des États-Unis, Dwight Eisenhower, il était évident que l’URSS se servait de Lumumba pour établir un bastion communiste au centre de l’Afrique. Eisenhower et la Belgique donnèrent donc l’ordre de tuer Lumumba ; une tentative d’empoisonnement échoua. Aussitôt, le président Kasavubu, son rival dans la conquête du pouvoir, le démit de ses fonctions de Premier Ministre. Lumumba, à son tour, démit le président de ses fonctions. 
 
Peu de temps après, Lumumba fut mis aux arrêts par le colonel Joseph-Désiré Mobutu. Lumumba s’enfuit et rejoignit ses partisans à Stanleyville. Il fut repris et envoyé (janvier 1961), sur l’ordre du ministre belge des Affaires Étrangères, chez ses ennemis jurés, dans le Katanga de Moïse Tchombe. Sur le chemin, il fut torturé et assassiné avec deux de ses partisans par un commando belgo-congolais. Leurs corps furent dissous dans de l’acide sulfurique quelques jours plus tard. En février, on annonça qu’il avait été tué par des villageois en colère. Des émeutes eurent lieu pour protester contre sa mort. 
 
Voir de Lumumba : Congo: Mon pays (1962) et Discours de Lumumba (ed. Jean van Lierde). 
 
 
Prise de pouvoir de Mobutu 
 
Régime de Mobutu 
 
Zaïrianisation 
Réalisée dans le courant de l'année 1974, la "zaïrianisation" a constitué l'un des évènements des plus importants de la politique menée par le régime mobutiste, à savoir la nationalisation progressive des biens commerciaux et des propriétés foncières qui appartenaient à des ressortissants ou groupes financiers étrangers. En réalité, si cette mesure s'inscrivait officiellement dans un effort visant à la réappropriation nationale de l'économie ainsi qu'à la redistribution des richesses acquises pendant la colonisation, elle constitua surtout un échec: 
 
Structures économiques 
 
De manière générale, les nouveaux propriétaires des biens économiques et financiers n'étaient pas suffisamment préparés pour assurer une gestion de moyen et de long terme de l'outil. L'envolée du cours des matières premières comme ceux du cuivre et du café, incitait notamment à l'optimisme et aux grands investissements, mais en réalité elle ne faisait que retarder la dégradation progressive du secteur primaire, majoritaire au sein de l'économie zaïroise. Cette politique nationaliste du régime eu aussi pour conséquence de freiner les investissements étrangers au Zaïre, favorisant in fine une forme de monopole d'entrée de capitaux étrangers dans le chef des différents fonds de coopération au développement. 
 
Structures politiques 
 
La mise à disposition de fonds commerciaux et de patrimoines économiques a également constitué un relais du clientélisme entretenu par le pouvoir. Le clan entourant le chef de l'Etat a ainsi pu bénéficier des fruits de la politique de nationalisation, tout comme ceux qui dans les différentes régions du pays, faisaient allégeance au régime en échange d'un commerce ou d'une propriété foncière. De nombreux pays occidentaux ont signé des conventions avec le Zaïre afin de procéder à l'indémnisation des parties spoliées, mais dans la très grande majorité des cas, ces accords n'ont jamais été appliqués. 
 
 
Alliés occidentaux de Mobutu 
Si bien que le régime mobutiste se soit inscrit dès le départ dans le sillage de la guerre froide, en privilégiant des liens étroits avec l'ancienne puissance coloniale belge, les Etats-Unis et la France, on peut néanmoins parler de manière générale de schéma politique particulier. 
 
Le coup d'Etat orchestré le 25 novembre 1965 à Kinshasa n'aurait pas pu avoir lieu sans appuis occidentaux, qui craignaient un basculement du géant africain dans la sphère de l'Union Soviétique. Le colonel Mobutu représentait à leurs yeux la seule alternative face à la politique prônée jadis par le panafricaniste Lumumba et à l'impossibilité du président Kasavubu de stabiliser son gouvernement. De 1970 à 1980, le Zaïre constitua une forme de rempart anti-communiste en Afrique, une situation d'autant plus attrayante pour les pays occidentaux que l'endiguement de la sphère soviétique (ex. Congo-Brazzaville), s'accompagnait d'un accès au très important sous-sol minier (cuivre, uranium, cobalt, etc.). 
 
Ainsi, en parallèle de la coopération militaire soutenue avec des pays comme la Belgique et la France, le Zaïre a également servi de principale base arrière d'approvisionnement en armes de la rébellion du Front National de Libération de l'Angola (FNLA), soutenue par les Etats-Unis et l'Afrique du Sud, contre le régime marxiste angolais. Un élément clé du conflit dans le Sud-ouest africain transitait ainsi par le canal du régime zaïrois et ce, en échange d'un soutien politique externe mais aussi interne. Concernant ce dernier point, il convient de rappeler l'intervention de la Légion étrangère à Kolwezi en mai 1978, officiellement chargée de protéger la sécurité des ressortissants occidentaux mais repoussant surtout l'offensive de la rébellion ("gendarmes katangais" venus d'Angola). L'année précédente, un contingent de troupes marocaines avait également été dépêché dans la région du Shaba pour assister l'armée zaïroise. 
 
Pour autant, en dépit des liens étroits entretenus avec les capitales occidentales, le Président Mobutu ne ferma jamais véritablement la porte aux pays situés dans l'orbite soviétique et à la Chine. En réalité, il s'agissait plus d'affinités du régime zaïrois pour les oripeaux des différents systèmes communistes que pour l'idéologie de base. Ainsi, le modèle de la révolution culturelle de Mao inspira le leader zaïrois, qui l'adapta à son pays: naissance de l'abacost ("à bas le costume") surmonté d'un col mao, publication du livre vert et retour à l'"authenticité" des patronymes individuels. Bien que largement inférieurs à l'aide occidentale, les appuis issus des pays du bloc de l'Est n'en étaient pas moins existant à l'instar de la mise à disposition de coopérants dans l'enseignement ou le financement de micro-projets de développement. 
 
 
Chute de Mobutu 
 
Situation au Congo 
En 1996, le Zaïre de Mobutu est très affaibli. Il a gardé le soutien de la France, après avoir accepté que les réfugiés rwandais fuient la zone de l’opération « Turquoise » pour venir se réfugier en Ituri. Mais les autres puissances occidentales n’ont plus confiance en lui, et lui retirent son soutien. Physiquement, Mobutu est malade: il souffre d’un cancer de la prostate. Son premier ministre Kengo Wa Dondo exerce de plus en plus de pouvoir. 
 
L’armée du Zaïre est déliquescente. Seule la Division Spéciale Présidentielle est plus efficace. 
 
A la frontière avec le Rwanda, des réfugiés Hutus rwandais vivent dans des camps de réfugiés. Le pouvoir tutsi rwandais s’inquiète de cette présence à sa frontière: ils craignent qu’ils ne reprennent les armes et fassent chuter le pouvoir tutsi rwandais. Déjà, ces réfugiés Hutus sont accusés de persécuter les Tutsis du Congo. Cela sera un prétexte à la guerre. 
 
 
Arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila 
Article détaillé : Première guerre du Congo 
 
 
République Démocratique du Congo 
 
Assassinat de Laurent-Désiré Kabila 
 
Arrivée au pouvoir de Joseph Kabila 
 
Accords de paix : la réunification du Congo 
Accord de Lusaka  
Accord de Prétoria  
 
Bibliographie 
Colette Braeckman, L’enjeu congolais, L’Afrique centrale après Mobutu. Paris : Fayard.  
Albert Kisonga Mazakala, 45 ans d'histoire congolaise : l'expérience d'un lumumbiste (préfacé par Isidore Ndaywel è Nziem). – Paris : l'Harmattan, coll. « Mémoires lieux de savoir. Archive congolaise », 2005. – 301 p., 22 cm. – ISBN 2-7475-9020-8.  
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_République_démocratique_du_Congo » 
Catégories: Wikipédia:ébauche histoire | République démocratique du Congo | Histoire de la République démocratique du Congo 
 
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L'histoire et les femmes noires : Le rôle joué par les femmes occulté de la mémoire universelle 
(Walfadjiri 03/02/2006)  
 
L'Association de la presse culturelle du Sénégal (Apcs) a organisé hier sa troisième rencontre autour du thème «L'histoire et les femmes africaines et de la diaspora : oubli ou mise à l'écart volontaire ?». Cette conférence animée par la journaliste afro-haïtienne, Sylvia Serbin, a permis de voir comment l'historiographie moderne a occulté la figure de la femme noire. 
 
«Dans la manière dont l'histoire est décrite, seuls les hommes ont eu un rôle historique à y jouer». Ce constat fait par la journaliste Sylvia Serbin en dit long sur la mise à l'écart des femmes noires dans l'écriture de l'histoire de leur continent. Autour du thème «L'histoire et les femmes africaines et de la diaspora : oubli ou mise à l'écart volontaire ?» débatu hier, Sylvia Serbin, par ailleurs historienne, qui intervenait à une conférence de l'Apcs, estime que «la femme noire a longtemps été occultée de la mémoire universelle». Oubli ou mise à l'écart ? L'auteur du livre «Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire» penche plutôt pour la seconde hypothèse. Même si elle n'est pas volontaire, précise Sylvia Serbin, «je trouve dommage à cause d'une vision un peu machiste de l'histoire que nos propres historiens africains n'aient pas encore eu la curiosité de valoriser le rôle de la femme noire dans l'histoire». 
Professeur de littérature africaine à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ibrahima Wone voit cette occultation de la figure de la femme du point de vue de l'historiographie moderne. Selon lui, ce fait est lié, d'une part, au positionnement de ceux qui ont écrit cette histoire. Et, d'autre part, au fait que cette histoire est orientée vers le politique, l'institutionnel. Mais fait-il remarquer, «si l'on se réfère aux traditions orales, il y a beaucoup de récits, d'épopées qui mettent en avant la figure de la femme». Ce qui fait dire à Ibrahima Wone, par ailleurs membre du bureau de l'Apcs, que «dans nos sociétés orales anciennement matriarcales, la représentation de la femme a été beaucoup plus valorisée contrairement au reflet que l'on voit dans l'historiographie».  
 
C'est pour réparer ce tort fait à la femme noire, que la journaliste Sylvia Serbin membre du Comité international d'orientation (Cio) Fesman III, a dressé le portrait de vingt-deux femmes africaines et de la diaspora. 
 
«C'est pour rendre hommage à toutes ces femmes qui ont participé aux défis de leur peuple» explique notre interlocutrice. Toutes ces recherches que «j'ai faite sur - Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire -, n'importe quel chercheur beaucoup plus pointu, africaniste, ou non, aurait pu les faire avant moi». Car, dit-elle, «ces sources existent, ces pesonnages sont connus mais ne sont pas du tout valorisés. Ce travail aurait pu être fait depuis très longtemps par les hommes». Et la faute aussi selon Ibrahima Wone doit être cherchée du côté des femmes qui ont un rôle à jouer dans l'affirmation et la réécriture de l'histoire. Tous les chercheurs, les historiens "afro-descendants" pense la journaliste Sylvia Serbin, doivent apporter plus de contribution sur cette vision de l'histoire qui nous appartient. De tout temps "notre histoire a été écrite par d'autres, il est temps que nous l'écrivions nous-mêmes que les gens la voient et l'entendent", confesse-t-elle.  
 
Cette conférence organisée par l'Association de la presse culturelle du Sénégal (Apcs), est la troisième du genre après celles portant sur «la vie et l'œuvre du Pr Cheikh Anta Diop» et sur «les artistes et l'engagement». 
 
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Le Rassemblement congolais pour la democratie (Rcd) dénonce une tricherie programmée des élections en Rdc 
(Le Potentiel 21/07/2005)  
 
Le décor d’une nouvelle crise au sommet de l’Etat est déjà planté, avec la récente menace du Rcd de se retirer du processus électoral au motif que le Pprd aurait planifié une tricherie lors de prochaines élections. 
 
Les violons ne s’accordent plus entre les membres du schéma 1 4 au sujet du partage des responsabilités au sein des entreprises publiques et de la question des ex-Far-Interahamwe qui entretiennent un climat d’insécurité à l’Est du pays. Du coup, la volonté des hommes au pouvoir, d’aller tout droit aux élections dans quelques mois, tend à être mise en doute. Le train de la transition est, ainsi, de nouveau secoué par des cahots susceptibles de l’arrêter ou de le faire dérailler avant le terminus fixé au 30 juin 2006. Et ceux qui ont entonné le slogan « on n’a jamais été aussi près des élections qu’en ce moment » ne sont pas loin de déchanter.  
 
DENONCIATION D’UNE TRICHERIE PROGRAMMEE 
 
Après avoir dénoncé mardi les « manœuvres dilatoires » du chef de l’Etat et du Pprd visant à bloquer le partage des responsabilités au sein des entreprises publiques et dans d’autres secteurs de la res publica, le Rcd est revenu à la charge mercredi pour durcir le ton.  
 
Se confiant au Potentiel, le secrétaire général de ce parti, Barthélemy Mumba Gama, a déclaré que la confiance entre les acteurs de la transition s’est rompue au terme de 24 mois. Par conséquent, il ne voyait pas « comment le Rcd pourrait continuer à évoluer au sein des institutions qui ne rassurent pas ». En clair, le Rcd se dit « prêt » à se retirer du processus électoral, n’excluant pas la perspective de demander à ses membres de « ne pas s’impliquer » dans le processus en cours. Barthélemy Mumba Gama ne voit pas « comment mon parti peut prendre part au processus électoral, du moment que les composantes et entités au Dialogue intercongolais ne peuvent pas partager des postes au sein des services de sécurité, de la diplomatie et des entreprises publiques dont certaines sont considérées comme stratégiques ».  
 
Aussi, se dit-il convaincu qu’à la lumière du comportement actuel du Pprd, « il y a lieu de craindre une tricherie programmée et planifiée » lors de prochaines échéances électorales. Ses inquiétudes concernent également la période post électorale. « Dès qu’il aura gagné les élections, le Pprd ne voudra pas gérer le pays avec les autres partis politiques. Il s’empressera de les chasser », a-t-il prophétisé, provenant que le Rcd pourrait emboîter le pas à l’Udps.  
 
PRESSIONS TOUS AZIMUTS 
 
Des sources crédibles ont indiqué dans la soirée au Potentiel que la « menace » du Rcd ne serait qu’une « façon d’exercer des pressions » pour que le partage des postes soit effectif avant les échéances électorales. Or, face à cette question, le Ciat invite les dirigeantrs congolais à ne pas politiser les entreprises publiques. Une position qui aurait reconforté le chef de l’Etat et sa famille politique qui ne veulent pas d’un tel partage de responsabillités du portefeuille de l’Etat.  
 
INSECURITE PERSISTANTE A L’EST 
 
Le bras de fer s’engage au moment où les échos en provenance de l’Est de la République ne sont pas rassurants. Intervenant au séminaire sur la sécurisation des élections, le responsable des renseignements militaires, le général Didier Etumba, a indiqué que le processus électoral en Rdc est menacé de l’intérieur et de l’extérieur. Selon des informations collectées par ses services, des troupes rwandaises et ougandaises auraient effectué un come back en Rdc , notamment en Ituri (province Orientale) et dans les deux Kivu.  
 
Cette présence étrangère va rajouter à la question des Interahamwe et ex-Far dont on déplore chaque jour les Viols, pillages, exactions et massacres des populations civiles congolaises. Sans qu’aucune force ne soit en mesure de les déloger, neutraliser et rapatrier de manière à permettre le déploiement de la Cei et baliser le terrain pour des scrutins sécurisés dans cette partie troublée de la Rdc.  
 
Dès lors, le gouvernement doit prendre conscience de ses responsabilités. La communauté internationale devrait également se sentir interpellée pour permettre au peuple congolais de faire l’expérience des urnes dans les délais constitutionnels et dans la paix retrouvée.  
 
 
© Copyright Le Potentiel 
 
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Le Rassemblement congolais pour la democratie (Rcd) dénonce une tricherie programmée des élections en Rdc 
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Le décor d’une nouvelle crise au sommet de l’Etat est déjà planté, avec la récente menace du Rcd de se retirer du processus électoral au motif que le Pprd aurait planifié une tricherie lors de prochaines élections. 
 
Les violons ne s’accordent plus entre les membres du schéma 1 4 au sujet du partage des responsabilités au sein des entreprises publiques et de la question des ex-Far-Interahamwe qui entretiennent un climat d’insécurité à l’Est du pays. Du coup, la volonté des hommes au pouvoir, d’aller tout droit aux élections dans quelques mois, tend à être mise en doute. Le train de la transition est, ainsi, de nouveau secoué par des cahots susceptibles de l’arrêter ou de le faire dérailler avant le terminus fixé au 30 juin 2006. Et ceux qui ont entonné le slogan « on n’a jamais été aussi près des élections qu’en ce moment » ne sont pas loin de déchanter.  
 
DENONCIATION D’UNE TRICHERIE PROGRAMMEE 
 
Après avoir dénoncé mardi les « manœuvres dilatoires » du chef de l’Etat et du Pprd visant à bloquer le partage des responsabilités au sein des entreprises publiques et dans d’autres secteurs de la res publica, le Rcd est revenu à la charge mercredi pour durcir le ton.  
 
Se confiant au Potentiel, le secrétaire général de ce parti, Barthélemy Mumba Gama, a déclaré que la confiance entre les acteurs de la transition s’est rompue au terme de 24 mois. Par conséquent, il ne voyait pas « comment le Rcd pourrait continuer à évoluer au sein des institutions qui ne rassurent pas ». En clair, le Rcd se dit « prêt » à se retirer du processus électoral, n’excluant pas la perspective de demander à ses membres de « ne pas s’impliquer » dans le processus en cours. Barthélemy Mumba Gama ne voit pas « comment mon parti peut prendre part au processus électoral, du moment que les composantes et entités au Dialogue intercongolais ne peuvent pas partager des postes au sein des services de sécurité, de la diplomatie et des entreprises publiques dont certaines sont considérées comme stratégiques ».  
 
Aussi, se dit-il convaincu qu’à la lumière du comportement actuel du Pprd, « il y a lieu de craindre une tricherie programmée et planifiée » lors de prochaines échéances électorales. Ses inquiétudes concernent également la période post électorale. « Dès qu’il aura gagné les élections, le Pprd ne voudra pas gérer le pays avec les autres partis politiques. Il s’empressera de les chasser », a-t-il prophétisé, provenant que le Rcd pourrait emboîter le pas à l’Udps.  
 
PRESSIONS TOUS AZIMUTS 
 
Des sources crédibles ont indiqué dans la soirée au Potentiel que la « menace » du Rcd ne serait qu’une « façon d’exercer des pressions » pour que le partage des postes soit effectif avant les échéances électorales. Or, face à cette question, le Ciat invite les dirigeantrs congolais à ne pas politiser les entreprises publiques. Une position qui aurait reconforté le chef de l’Etat et sa famille politique qui ne veulent pas d’un tel partage de responsabillités du portefeuille de l’Etat.  
 
INSECURITE PERSISTANTE A L’EST 
 
Le bras de fer s’engage au moment où les échos en provenance de l’Est de la République ne sont pas rassurants. Intervenant au séminaire sur la sécurisation des élections, le responsable des renseignements militaires, le général Didier Etumba, a indiqué que le processus électoral en Rdc est menacé de l’intérieur et de l’extérieur. Selon des informations collectées par ses services, des troupes rwandaises et ougandaises auraient effectué un come back en Rdc , notamment en Ituri (province Orientale) et dans les deux Kivu.  
 
Cette présence étrangère va rajouter à la question des Interahamwe et ex-Far dont on déplore chaque jour les Viols, pillages, exactions et massacres des populations civiles congolaises. Sans qu’aucune force ne soit en mesure de les déloger, neutraliser et rapatrier de manière à permettre le déploiement de la Cei et baliser le terrain pour des scrutins sécurisés dans cette partie troublée de la Rdc.  
 
Dès lors, le gouvernement doit prendre conscience de ses responsabilités. La communauté internationale devrait également se sentir interpellée pour permettre au peuple congolais de faire l’expérience des urnes dans les délais constitutionnels et dans la paix retrouvée.  
 
 
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Le Rassemblement congolais pour la democratie (Rcd) dénonce une tricherie programmée des élections en Rdc 
(Le Potentiel 21/07/2005)  
 
Le décor d’une nouvelle crise au sommet de l’Etat est déjà planté, avec la récente menace du Rcd de se retirer du processus électoral au motif que le Pprd aurait planifié une tricherie lors de prochaines élections. 
 
Les violons ne s’accordent plus entre les membres du schéma 1 4 au sujet du partage des responsabilités au sein des entreprises publiques et de la question des ex-Far-Interahamwe qui entretiennent un climat d’insécurité à l’Est du pays. Du coup, la volonté des hommes au pouvoir, d’aller tout droit aux élections dans quelques mois, tend à être mise en doute. Le train de la transition est, ainsi, de nouveau secoué par des cahots susceptibles de l’arrêter ou de le faire dérailler avant le terminus fixé au 30 juin 2006. Et ceux qui ont entonné le slogan « on n’a jamais été aussi près des élections qu’en ce moment » ne sont pas loin de déchanter.  
 
DENONCIATION D’UNE TRICHERIE PROGRAMMEE 
 
Après avoir dénoncé mardi les « manœuvres dilatoires » du chef de l’Etat et du Pprd visant à bloquer le partage des responsabilités au sein des entreprises publiques et dans d’autres secteurs de la res publica, le Rcd est revenu à la charge mercredi pour durcir le ton.  
 
Se confiant au Potentiel, le secrétaire général de ce parti, Barthélemy Mumba Gama, a déclaré que la confiance entre les acteurs de la transition s’est rompue au terme de 24 mois. Par conséquent, il ne voyait pas « comment le Rcd pourrait continuer à évoluer au sein des institutions qui ne rassurent pas ». En clair, le Rcd se dit « prêt » à se retirer du processus électoral, n’excluant pas la perspective de demander à ses membres de « ne pas s’impliquer » dans le processus en cours. Barthélemy Mumba Gama ne voit pas « comment mon parti peut prendre part au processus électoral, du moment que les composantes et entités au Dialogue intercongolais ne peuvent pas partager des postes au sein des services de sécurité, de la diplomatie et des entreprises publiques dont certaines sont considérées comme stratégiques ».  
 
Aussi, se dit-il convaincu qu’à la lumière du comportement actuel du Pprd, « il y a lieu de craindre une tricherie programmée et planifiée » lors de prochaines échéances électorales. Ses inquiétudes concernent également la période post électorale. « Dès qu’il aura gagné les élections, le Pprd ne voudra pas gérer le pays avec les autres partis politiques. Il s’empressera de les chasser », a-t-il prophétisé, provenant que le Rcd pourrait emboîter le pas à l’Udps.  
 
PRESSIONS TOUS AZIMUTS 
 
Des sources crédibles ont indiqué dans la soirée au Potentiel que la « menace » du Rcd ne serait qu’une « façon d’exercer des pressions » pour que le partage des postes soit effectif avant les échéances électorales. Or, face à cette question, le Ciat invite les dirigeantrs congolais à ne pas politiser les entreprises publiques. Une position qui aurait reconforté le chef de l’Etat et sa famille politique qui ne veulent pas d’un tel partage de responsabillités du portefeuille de l’Etat.  
 
INSECURITE PERSISTANTE A L’EST 
 
Le bras de fer s’engage au moment où les échos en provenance de l’Est de la République ne sont pas rassurants. Intervenant au séminaire sur la sécurisation des élections, le responsable des renseignements militaires, le général Didier Etumba, a indiqué que le processus électoral en Rdc est menacé de l’intérieur et de l’extérieur. Selon des informations collectées par ses services, des troupes rwandaises et ougandaises auraient effectué un come back en Rdc , notamment en Ituri (province Orientale) et dans les deux Kivu.  
 
Cette présence étrangère va rajouter à la question des Interahamwe et ex-Far dont on déplore chaque jour les Viols, pillages, exactions et massacres des populations civiles congolaises. Sans qu’aucune force ne soit en mesure de les déloger, neutraliser et rapatrier de manière à permettre le déploiement de la Cei et baliser le terrain pour des scrutins sécurisés dans cette partie troublée de la Rdc.  
 
Dès lors, le gouvernement doit prendre conscience de ses responsabilités. La communauté internationale devrait également se sentir interpellée pour permettre au peuple congolais de faire l’expérience des urnes dans les délais constitutionnels et dans la paix retrouvée.  
 
 
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histoire de MOBUTU LE ROI DU ZAIRE

 
 
Joseph Désiré Mobutu 1930-1997  
 
Né à Lisala, le 14 octobre 1930, il est prénommé Joseph-Désiré et est l'aîné d'une famille de quatre garçons. Son père, Albéric Gbémani, est chef cuisinier chez les missionnaires capucins de Molegbe, en pleine brousse 
 
équatoriale. Sa mère, elle, s'appelait Marie-Madeleine Yemo et avait déjà eu deux enfants d'un premier lit avec un chef tribal de Kawele. Il arrive pour la première fois à Léopoldville (Kinshasa) en mars 1934 en compagnie de ses parents; entré à l'école primaire Saint-Anne en 1937, il est contraint de la quitter en classe de quatrième année. A la mort de son père, le 11 août 1938, il est pris en charge par son grand père paternel et son grand oncle dont il porte le nom. Il est, dés lors, placé chez les Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sa scolarité se poursuit à l'Ecole Moyenne, tenue par les Frères des Ecoles Chrétiennes à Mbandaka (Coquilhatville). 
 
En février 1950, il est enrôlé à la Force publique et envoyé à l'école centrale de Luluabourg (Kananga) pour suivre la formation de secrétaire-comptable dont il obtient le brevet en 1952. Troisième de sa promotion, il est affecté en 1953 à l'Etat-Major de la Force Publique à Kinshasa. Là, il collabore à la rédaction du journal de l'armée "Sango ya bisu" et, bientôt, à celle du journal l'Avenir (l'Avenir colonial belge). En effet, le 5 janvier 1956, la direction de ce journal décide d'ouvrir ses colonnes aux Congolais dans les "Actualités Africaines" et fait paraître certains articles signés d'un certain "De Banzy", qui n'est autre que le jeune Mobutu. L'utilisation du pseudonyme s'explique par le fait qu'un soldat n'avait pas le droit d'écrire dans un journal civil. De Banzy dérive de "de Banzyville", son territoire d'origine, actuellement Mobayi Mbongo. Libéré de ses engagements militaires à la fin de son terme le 31 décembre 1956, il entre dans le comité de rédaction des "Actualités Africaines" avec la recommandation de Pierre Davister.  
 
Il rencontre pour la première fois Patrice Lumumba en juillet 1956 dans les bureaux des "Actualités Africaines". Son premier voyage en europe, il l'effectue en 1958 à l'occasion de sa participation au Congrès de la Presse Coloniale organisé dans le cadre de l'Exposition Universelle de Bruxelles; de retour à Kinshasa, il est nommé rédacteur en chef des "Actualités Africaines". En 1959, il est retenu comme stagiaire à l'Office de l'Information et des Relations Publiques pour le Congo belge et le Rwanda-Urundi (Infor-Congo). Il suit des cours à la Maison de la Presse de Bruxelles. En septembre 1959, il s'inscrit à l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales de Bruxelles après avoir réussi le Jury Central. Loin du pays, il suit néanmoins de près l'accélération du processus de libération. Lorsque les délégués congolais débarquent à bruxelles pour la tenue de la Conférence de la Table Ronde Politique, il se met à l'écoute de son coeur; Il rejoint l'équipe du M.N.C.-Lumumba en janvier-février 1960 et est confirmé membre effectif de la délégation du M.N.C.-lumumba à la Conférence de la Table Ronde Economique, Financière et Sociale (26 avril - 16 mai 1960). De retour à Kinshasa le 10 juin 1960, il est nommé le 24 juin Secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil chargé des questions politiques et administratives dans le premier gouvernement constitué par Lumumba.  
 
Lorsqu'éclate début juillet 1960, la mutinerie de la Force Publique, le gouvernement lui confient la mission de pacifier les esprits dans les camps militaires. Le 8 juillet, alors qu'il se trouvait en plaine mission au camp devenu Kokolo un militaire vient à sa rencontre en courant pour lui apprendre qu'un bulletin d'information radiodifusé vient d'annoncer sa nomination en qualité de Chef d'Etat-Major général de l'armée avec grade de Colonel. La lutte ouverte entre le Chef de l'Etat et le Premier Ministre déclenchée le 5 septembre, le conduit à intervenir pour mettre fin à la "chien-lit", comme il le disait. Il neutralise le, 14 septembre 1960, les hommes politiques en présence et met en place une équipe de jeunes technocrates, le Collège des Commissaires Généraux. Il venait là d'opérer son tout premier coup d'Etat militaire. Il réorganise et restructure l'armée à partir des factions dissidentes de la Force Publique. Promu, le 7 janvier 1960, au grade de Général Major, Commandant en Chef de l'Armée Nationale, il s'attelle à la modernisation et à l'équipement des forces armées. Le 3 novembre 1965, il est nommé au grade de Lieutenant-général de l'Armée Nationale Congolaise.  
 
Le 24 novembre 1965, après le coup d'Etat du Haut Commandement Militaire des Forces Armées, il assume les prérogatives constitutionnelles du Chef de l'Etat. Mobutu nomme comme Premier ministre un militaire, le colonel Léonard Mulamba, et gouverne par "ordonnances-lois", sans aucun contrôle du Parlement. Toutes les activités des partis politiques sont suspendues. Candidat unique, après élimination physique de tout concurrent potentiel ou déclaré, il est élu à la Magistrature Suprême au suffrage universel direct en 1970, réélu en 1977 et 1984 avec 99,99e voix. Il a perdu sa première épouse, Antoinette Mobutu, le 22 octobre 1977 et s'est remarié avec Bobi Ladawa le 1er mai 1980, un jour avant l'arrivée du Pape Jean-Paul II à Kinshasa. Il a été élevé à la dignité de Maréchal du Zaïre, par acclamation, au cours d'une plénière du troisième congrès ordinaire (du 6 au 11 décembre 1982) du Mouvement Populaire de la Révolution - Parti-Etat, à la suite d'une motion émanant de l'Ordre des Compagnons de la Révolution. Il a revêtu les insignes de Maréchal le 19 mai 1983. Selon la Constitution, le Président du Mouvement Populaire de la Révolution est de droit Président de la République. Tous les Congolais, y compris les foetus dans les ventres de leurs mères, étaient membre du MPR-Parti-Etat (Olinga, Olinga te, ozali obele na MPR!). L'animation politique ou la propagande du culte de la personnalité du "Guide éclairé" ou du "Grand Timonier" avait préséance sur la loi ou le droit. Ne pas danser ou chanter pour le Guide était quelque chose que les Congolais n'osaient pas faire en publique, au risque de disparaître sans laisser des trances. 
 
La "zaïrianisation" de 1972-73, vit l'abacost ("à bas le costume") supplanter la cravate européenne, proscrite en même temps que les prénoms chrétiens. Cette "révoilution culturelle" donna le jour aussi au "citoyen" zaïrois. Le mot "monsieur" était seulement utilisé pour désigner un non citoyent, c'est-à-dire ou étranger. Sous la pression interne et externe Mobutu prononce, le 24 avril 1990, un discours historique, au cours duquel le "Guide" fond en larme ("comprennez mes émotions" sic!) après avoir annoncé l'ouverture au pluralisme politique. Mobutu aura été le seul maréchal de l'histoire à avoir pleuré publiquement pour s'etre contredit. "De mon vivant, il n'y aura jamais deux partis politique au Zaïre", martelait-il souvent. Anéanti par le cancer de la prostate et l'invasion du pays par les voisins de l'Est, Mobutu a fui le Zaïre, le 16 mai 1997, laissant le pouvoir à Kabila, soutenu par les pays agresseurs. 
 
L'ex-président zaïrois est décédé le dimanche 7 août 1997 dans une clinique de Rabbat au Maroc. 
 
(CONGOLITE/SOURCES: AFROLOGY.COM) 
 
Lire aussi : 24 novembre 1965 : le communiqué du coup d'Etat du Lieutenant-général Mobutu | La chute de Mobutu et la mort Mahele racontées par le général Likulia | Honoré Ngbanda : « les Rwandais ont brûlé toutes les archives de la Défense nationale pour nous priver du plan de défense de notre territoire » |  
 
 
PRESIDENTS Mobutu Sese Seko  
Né à Lisala, le 14 octobre 1930, il est prénommé Joseph-Désiré et est l'aîné d'une famille de quatre garçons. Son père, Albéric Gbémani, est chef cuisinier chez les missionnaires capucins de Molegbe, en pleine brousse équatoriale. Il transmettra à son fils le goût simple des mets raffinés. Sa maman, elle, s'appelait Marie-Madeleine et avait déjà eu deux enfants d'un premier lit avec un chef tribal de Kawele. Ce sera cette Mama Yemo à laquelle, toute sa vie, le futur maréchal-Président vouera un culte sans égal et qui repose, depuis, en la crypte de Gbadolite. il en donnera le nom, plus tard, au grand hôpital de Kinshasa. Il arrive pour la première fois à Léopoldville (Kinshasa) en mars 1934 en compagnie de ses parents; entré à l'école primaire Saint-Anne en 1937, il est contraint de la quitter en classe de quatrième année. A la mort de son père, le 11 août 1938, il est pris en charge par son grand père paternel et son grand oncle dont il porte le nom. Il est, dés lors, placé chez les Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sa scolarité se poursuit à l'Ecole Moyenne, tenue par les Frères des Ecoles Chrétiennes à Mbandaka (Coquilhatville). 
En février 1950, il est enrôlé à la Force publique et envoyé à l'école centrale de Luluabourg (Kananga) pour suivre la formation de secrétaire-comptable dont il obtient le brevet de en 1952. Troisième de sa promotion, il est affecté en 1953 à l'Etat-Major de la Force Publique à Kinshasa. Là, il collabore à la rédaction du journal de l'armée "Sango ya bisu" et, bientôt, à celle de l'Avenir colonial belge, appelé à devenir plus raisonnablement l'Avenir. En effet, le 5 janvier 1956, la direction de ce journal décide d'ouvrir ses colonnes aux Congolais dans les "Actualités Africaines" et fait parître certains articles signés d'un certain "De Banzy", qui n'est autre que le jeune Mobutu. L'utilisation du pseudonyme s'explique par le fait qu'un soldat n'avait pas le droit d'écrire dans un journal civil. de Banzy dérive de Banzyville, son territoire d'origine, actuellement Mobayi Mbongo.Libéré de ses engagements militaires à la fin de son terme le 31 décembre 1956, il entre dans le comité de rédaction des "Actualités Africaines" avec la recommandation de Pierre Davister. il rencontre pour la première fois Patrice Lumumba en juillet 1956 dans les bureaux des "Actualités Africaines". Son premier voyage en europe, il l'effectue en 1958 à l'occasion de sa participation au Congès de la Presse Coloniale organisé dans le cadre de l'Exposition Universelle de Bruxelles; de retour à Kinshasa, il est nommé rédacteur en chef des "Actualités Africaines". En 1959, il est retenu comme stagiaire à l'Office de l'Information et des Relations Publiques pour le Congo belge et le Rwanda-Urundi (Infor-Congo). Il suit des cours à la Maison de la Presse de Bruxelles. En septembre 1959, il s'inscrit à l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales de Bruxelles après avoir réussi le Jury Central. Loin du pays, il suit néanmoins de près l'accélération du processus de libération. Lorsque les délégués congolais débarquent à bruxelles pour la tenue de la Conférence de la Table Ronde Politique, il se met à l'écoute de son coeur de nationaliste; Il rejoint l'équipe du M.N.C.-Lumumba en janvier-février 1960 et est confirmé membre effectif de la délégation du M.N.C.-lumumba à la Conférence de la Table Ronde Economique, Financière et Sociale (26 avril - 16 mai 1960). De retour à Kinshasa le 10 juin 1960, il est nommé le 24 juin Secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil chargé des questions politiques et administratives dans le premier gouvernement constitué par Lumumba. Lorsqu'éclate début juillet 1960, la mutinerie de la Force Publique, le Chef de l'Etat Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba lui confient la mission de pacifier les esprits dans les camps militaires. Il est nommé le 8 juillet Chef d'Etat-Major de l'armée avec grade de Colonel. La lutte ouverte entre le Chef de l'Etat et le Premier Ministre déclenchée le 5 septembre, le conduit à intervenir pour mettre fin à la "chien-lit". Il neutralise le 14 septembre 1960 les hommes pôlitiques en présence et met en place une équipe de jeunes technocrates, le Collège des Commissaires Généraux. il réorganise et restructure l'armée à partir des factions dissidentes de la Force Publique. Promu, le 7 janvier 1960, au grade de Général Major, Commandant en Chef de l'Arméé Nationale, il s'attelle à la modernisation et à l'équipement des forces armées. Le 3 novembre 1965, il est nommé au grade de Lieutenant-général de l'Armée Nationale Congolaise. Après la prise du pouvoir par le Haut Commandement Militaire des Forces Armées(coup d'Etat de 1965), le 24 novembre 1965, il asume les prérogatives constitutionnelles du Chef de l'Etat. Elu à la Magistrature Suprême au suffrage universel direct en 1970, il est réélu en 1977 et 1984. Sur proposition de l'Ordre des Compagnons de la Révolution, il a été élevé à la dignité de Maréchal du Zaïre par le troisième congrès ordinaire du Mouvement Populaire de la Révolution (du 6 au 11 décembre 1982).M.P.R., parti unique, a été lancé le 20 mai 1967 par Mobutu. Il a revêtu les insignes de Maréchal le 19 mai 1983. Il a perdu sa première épouse, Mama Mobutu Sese Seko, le 22 octobre 1977 et s'est remarié avec Mama Bobi Ladawa le 1er mai 1980. Selon la Constitution, le Président du Mouvement Populaire de la Révolution est de droit Président de la République. Clef de voûte des institutions de la Seconde République, il est l'organe central de décision et de contrôle des activités du M.P.R. Chef de l'Exécutif, il détermine et conduit la politique de l'Etat; il dirige et contrôle la politique étrangère de la république. 
 
Sur l'échiquier international, on ne peut négliger le rôle cardinal du maréchal-président, qui a toujours su monnayer sa fidélité à l'Occident, en pleine guerre froide. Ses relations très étroites avec Larry Devlin, représentant de la CIA à Kinshasa, en témoignent à suffisance. Du côté belge, la diplomatie, depuis l'indépendance, a vécu au diapason de relations bilatérales convulsives, compulsives. La grande crise de 1988-89 en restera la plus cinglante illustration. A cette nuance près, cette fois, que les retrouvailles belgo-zaïroises scellées à rabat sous l'égide du roi Hassan II du Maroc, l'un des plus proches alliés de Mobutu -ceci allait s'avérer tout particulièrement au temps de la double insurrection de Kolwezi, au shaba, en 1977 et 1978- seront placées sous le signe d'une cordialité blafarde. Il est vrai que Mobutu s'était alors senti lâché à jamais par un Roi des Belges, Baudouin Ier, qui lui préférait désormais ostensiblement le Président juvénal Habyarimana. mobutu en conçut une amère tristesse, une douloureuse blessure sentimentale. Du conflit, il en a toujours joué avec les pays étrangers, mais également avec les médias et ses propres ministres ou commissaires d'Etat. les nommant à la Primature à tour de rôle, suivant une cadence infernale, choisissant parmi la cour de ses vassaux en n'ayant de cesse que les impétrants sortent de charge complétement démonétisés. Dressant, les uns contre les autres, ses partisans et ses opposants. La division étant son opération de prédilection. Au début des années 90, après le "massacre de Lubumbashi", qui ne sera jamais ni vraiment démenti, ni davantage élucidé, le soutien des Etats-Unis se fit pourtant nettement plus tempéré. depuis l'effondrement du communisme, les enjeux ne sont évidemment plus pareils. De plus, il il est tout doucement temps de songer à devenir "politiquement correct". Dans son discours de La Baule, en 1990, François Mitterrand va d'ailleurs lier l'aide aux pays africains au processus de démocratisation. Signe des temps, aussi, les Etats-Unis commencent à insister lourdement sur le respect des droits de l'homme. Le volet occidental de la personnalité de Mobutu ne doit pas masquer les affinités qu'il entretint avec la Chine et son Grand Timonier. Mais cette admiration, il est vrai, reposait plus sur les oripeaux du système que sur l'idéologie de base. Parmi ses souvenirs de Chine, on retrouve le palais du peuple et le stade de football de Kinshasa, construits par les Chinois et l'adaptation du col mao sous la forme du vêtement révolutionnaire institué dans le cadre d'une nouvelle authenticité. La "zaïrianisation" de 1972-73, en effet, vit l'abacost ("à bas le costume") supplanter la cravate européenne, proscrite en même temps que les prénoms chrétiens. Cette "révoilution culturelle" donna le jour aussi au nouveau "citoyen" zaïrois. Allié très sûr également de Mobutu, l'état d'Israël, dont les expatriés règnent à Kinshasa sur des domaines, notamment le diamant, convoités de même par les migrateurs chiites libanais. L'Etat hébreu est sans conteste le principal artisan des services de sécurité de Mobutu; en particulier, la célèbre Division Spéciale Présidentielle (DSP), brigade d'élite de l'armée zaïroise. 
 
Si, assurément, la démocratie parut un leurre dans un pays qui avait dû rattraper en cent ans "plusieurs siècles de retard"- tout le monde ne s'accordait pas toujours à dire que la colonisation avait forcément posé les jalons d'un développement durable-, c'est d'abord, à l'évidence, parce que l'unité prétendument voulue et poursuivie par le Président Mobutu n'était que de pure façade, illusion et artifice. Si vint le 24 avril 1990, ouverture historique au pluralisme politique, c'est bien sur sous la pression étrangère, mais aussi par le fait d'une Eglise de plus en plus impliquée en politique sous la férule de Mgr Monsengwo, archevêque de Kisangani. Le peuple zaïrois, lui-même, n'y était pas étranger non plus, après avoir été si lontemps sacrifié au profit presque exclusif de l'ethnie Ngbandi, où était notamment recrutée la garde prétorienne de Mobutu, la D.S.P. On ne saurait, en outre, négliger le rôle d'une économie complètement ravagée; l'effondrement massif de la Gécamines, suivant de peu le spectaculaire éboulement de Kamoto, intervient un peu comme l'ultime symbole d'une déliquescence maintes fois prédite. Par l'incorrigible jeu des commissions, prébendes et matabiches, Mobutu avait acheté la gratitude et la fidélité de ses courtisans. Et, non des moindres, ces milieux d'affaires étrangers qu'il faisait graviter inlassablement autour de lui dans le cadre d'investi 
 
 
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